I – Un concours fait pour moi

Grâce à la caution de Jean-Bernard Fournier, Philippé, universitaire incompétent, est devenu mon concurrent-ennemi secret dans ma propre ville. Pendant la dizaine d’années où il sera en activité à Nantes, il lui faut bien protéger son bizness IA chez Performanse, contre ma réputation grandissante et nationale en IA. Il va donc œuvrer en coulisses, assisté de ses copains de l’université nantaise, pour m’écarter de toutes les subventions locales, de toutes les récompenses dédiées aux entreprises innovantes. Il me débine pour que je n’obtienne pas le moindre soutien officiel de la Ville, du Département, de la Région, ni de l’État… A ce petit jeu, il est très efficace car, contrairement à moi, il a le temps plus des complices nichés dans les administrations et tout acquis à sa cause. En tant qu’universitaire et « chercheur », il est  naturellement sélectionné par les institutions nantaises pour faire partie des jurys de concours de l’innovation chaque fois qu’il est question d’informatique.

Entre autres, le concours Atlanticiels organisé chaque année à Nantes, qui récompense les innovations de ses jeunes entreprises en matière de logiciel. Un concours fait pour moi ! Car il n’y a pas d’autre société innovante en informatique à Nantes, du moins au point d’en faire des applications opérationnelles utilisées en entreprises. Quand je soumissionne la première fois, je suis certain que ma découverte en Intelligence Artificielle et ma première réalisation Joséphine (pour la Banque de Bretagne), qui m’ont valu une quarantaine d’articles dans la presse française, vont me valoir une récompense quelconque.

En effet, ce prestige national d’une start-up nantaise rejaillit sur la réputation de la ville de Nantes.

II – …qui m’ignore complètement

Hélas… non seulement je ne remporte rien mais pas à un mot n’est prononcé sur ma candidature ! Une obscure société remporte le concours pour une obscure « innovation » qui n’en mérite pas le nom. Chaque année par la suite, je postulerai, mettant en avant mes dernières découvertes et mes succès médiatiques et chaque année Atlanticiel m’ignorera superbement., primant une obscure « innovation ».

Voilà la clé de l’énigme : dans ces concours, et surtout Atlanticiels, Philippé se retrouve avec des « copains » : d’autres universitaires et des représentants des diverses administrations locales : Anvar, Région, Chambre de Commerce, Ville de Nantes, Banque de France, Technopole de Nantes, Direction Régionale de l’Industrie et de la Rechercheetc. Pas un patron du privé, pas un chercheur indépendant, pas un spécialiste du marketing ! Non, des fonctionnaires jouant avec l’argent de nos impôts… Tous ensembles, avec allégresse mais dans la plus grande discrétion, ils me biffent des listes des candidats à retenir pour la sélection finale, sous le prétexte que je suis « bidon ». Ils ne me laissent même pas dans la short list pour que je ne puisse être cité comme candidat ! Je découvrirai le complot deux ans plus tard grâce à l’un d’entre eux : Michel Queguiner de la Chambre de Commerce (voyez en 1988), trop content de m’emm… Le complot sera confirmé plus tard par un étudiant de Philippé (voyez 1994), puis par les quelques confidences arrachées à Jean-Bernard Fournier, un jour que je le rencontrerai dans le TGV de Paris.

Image

https://jeanphilippedelespinay.blog/wp-content/uploads/2012/09/des-systc3a8mes-experts-c3a0-la-portc3a9e-de-tous.jpg

Grâce à l’action de Filoupé et consorts jamais en 10 ans un jury ne me récompensera pour mes succès ! Cela en dépit des reconnaissances officielles prestigieuses dont je bénéficie : nombreuses citations médiatiques, agrément du Ministère de la Recherche qui a expertisé mes recherches et m’a accordé le titre de « technicien de recherche » en Intelligence Artificielle (bien que je sois diplômé d’une école de commerce), aide Anvar, grands comptes utilisant ma technologie sur toute la France, présence dans de nombreux salons et colloques comme conférencier invité à présenter sa technologie, thèse sur l’IA dans Science et Vie… Dans tous ces jurys, il faut le savoir : pas un salarié ou patron d’entreprise, uniquement des fonctionnaires. Il y a même un directeur de la Banque de France, administration sûrement réputée pour son expertise en Intelligence Artificielle ou en technologies informatiques…

Voilà le plus drôle dans cet acharnement contre ma personne : à force de rejeter absurdement mon entreprise année après année, le jury d’Atlanticiels finira un jour par ne plus trouver de société d’informatique nantaise qui n’a pas déjà été récompensée ! Alors, plutôt que de m’accorder enfin la reconnaissance méritée, il attribuera sa subvention à une agence commerciale récemment créée à Nantes d’une société de services informatiques non nantaise et même carrément extérieure à la Région Pays de Loire (elle appartenait à la région Bretagne). La maison-mère existe depuis si longtemps qu’il ne s’agit plus du tout de création d’entreprise. Quant à son agence, elle ne compte pas de développeur et ne peut donc rien développer d’innovant… Le prétexte avancé par nos édiles pour justifier l’attribution de leur subvention sera celui-là : c’est la récompense accordée à  l’implantation à Nantes d’une agence d’une société de prestations informatiques innovante… J’en pleurerais.

« Et moi, et moi, et moi ? » (sur l’air de jacques Dutronc).

Je vais bientôt comprendre comment cela se passe : 5ème surprise : Michel Queguiner, responsable informatique de la chambre de commerce de Nantes et co-responsable du Club des Créateurs d’Entreprises de Nantes, content de couler une création d’entreprise de sa propre ville !