PRÉAMBULE
Cet article est particulièrement long car je tiens à prouver de façon irréfutable pour mes lecteurs les accusations graves que je porte ici contre la majorité de nos magistrats, des criminels qui n’hésitent pas à causer la mort des Français qu’ils considèrent comme des ennemis de classe quand, à leurs yeux, ils font partie d’une élite.
Ma mère habitait un château, construit par mon arrière-grand père, elle était Marquise, sa famille (les Rougé) remonte à 1050 quand elle participait à la première croisade. Elle devait mourir….
Son époux, mon père (Jacques de Lespinay) remonte lui-même au 14ème siècle en droite ligne en passant par Jean de Lespinay, Trésorier et conseiller de la Duchesse Anne de Bretagne. Son prestige l’a protégé et il est mort dans mes bras sans être inquiété par la « justice ». Moi-même, je suis l’inventeur de la seule intelligence artificielle qui fonctionne au monde, le seul Français qui a reçu un prix américain dans ce domaine. Une invention qui, dès sa naissance en 1986 m’a valu mes premiers déboires avec le monde des fonctionnaires. On ne cherche pas à me tuer. Non, cela ferait probablement trop de bruit. On cherche à me ruiner. Depuis 1995, c’est fait. Alors, il me restait mon héritage…Et nous voilà en 2022.
Vous comprenez, ces illustres témoins de notre histoire, ça fait de l’ombre à la médiocrité. Ils doivent tomber dans l’oubli ! Le pouvoir capté par la majorité de médiocres qui nous dirige, il sert à ça.
I – Un projet mortel initié par un pauvre type, le juge des tutelles Claude Oesinger : l’enlèvement de ma vieille mère pour vendre sa demeure où elle vit depuis 60 ans
En juin 2010, mon frère et ma sœur emmènent secrètement notre mère, à côté de laquelle je vis, 86 ans et veuve sans défense de notre père mort deux ans auparavant, chez un médecin psychiatre spécialiste des tutelles, le Dr Claude Huart à la Roche sur Yon. Il la déclare « incapable de pourvoir à ses intérêts » et à mettre sous tutelle. Je n’en suis pas avisé. Muni de son certificat médical, ils rencontrent aussitôt, toujours en secret, le juge des tutelles de la Roche sur Yon et réclament sa mise sous la tutelle de mon frère, et surtout pas de la mienne qui vit près d’elle et m’en occupe en bon fils qu’elle adore. Pour le convaincre, ils me présentent comme un horrible personnage abusant quotidiennement de sa faiblesse et lui font lire mon blog dans lequel je dis le plus grand mal d’un de ses collègues, le juge Castagné qui m’a expulsé d’urgence de mon appartement de Nantes par faux et usage de faux.
Jusque là, c’est une imposture digne de deux médiocres qui ne trompera aucun juge. Il voudra rencontrer cette crevure, ne serait-ce que pour se distraire. Mais celui-là s’appelle Claude Oesinger, un imbécile irresponsable et criminel qui n’hésite pas à utiliser sa fonction à ses fins personnelles sans considérer la portée de ses actes. Le genre de magistrat à mettre en taule pour lui apprendre le sens des responsabilités. Il consulte la liste noire des personnes à condamner, en libre consultation pour les hauts-fonctionnaires corrompus du Syndicat de la magistrature de France – et Dieu qu’ils sont nombreux ! – et il y trouve mon nom. Aussitôt il sympathise avec mon frère et ma sœur. Il sait parfaitement qu’il a affaire à deux menteurs mais ne tient pas à les confondre en me confrontant avec eux. Il s’engage à mettre ma mère sous la tutelle du frérot sans m’en informer et, puisque la loi l’oblige à fixer un délai de rétractation, il le limite à 15 jours seulement, dont seuls mon frère et ma mère seront avisés. Ainsi, je n’aurai pas le temps de faire appel de sa décision ! Par cette tutelle, mon frère prend le contrôle d’une belle propriété de 160 hectares avec château, parc, dépendances (où je vis avec ma fille), fermes, derniers témoins de notre histoire remontant au 14ème siècle.
C’est le moment de préciser que mon frère Charles, quoique très intelligent, est fragile psychologiquement. C’est un irresponsable sans emploi depuis trente ans, dominé par ses émotions depuis qu’il est petit, incapable de gérer quoi que ce soit. Son incurie est telle que, bien que mes parents l’aient gentiment baptisé cogérant de la SCI familiale avec notre père puisqu’il a fait du droit (!!!), c’est moi qui gère la propriété à leur demande depuis mon arrivée sur place en 2005.
Je ne me permettrais pas de dépeindre ainsi publiquement mon frère si, depuis la mort de mon père en 2008 et l’ouverture de son héritage, il ne m’avait pas fait, et s’il ne continuait pas à le faire, énormément de mal sans la moindre raison (qu’il n’ose avouer en tout cas). J’ai tenté des réunions de famille, des entrevues de conciliation avec un tiers, il a toujours refusé. Je lui ai adressé des recommandés lui demandant pourquoi il m’agressait ainsi, il n’a jamais répondu. Il y a une certitude, il se complaît dans cette guerre, elle occupe la quasi-totalité de ses pensées, il ne me lâche pas les basques un instant. Il menace sans arrêt, en tant que gérant de notre SCI dont il a usurpé la gérance avec sa sœur (voyez le chapitre II) de m’expulser de ma maison qui appartient à cette SCI, oubliant deux choses : je vis avec ma fille affligée d’un handicap qu’il menace donc également, et il a déjà été condamné pour sa démarche en justice destinée à m’expulser, ce qu’il n’a jamais osé contester. Il fait obstruction à toutes les sommes qui me sont dues mais transitent chez son complice le notaire Lafouge (fermages, revenus SCI, revenus de placements de l’indivision). Ses huissiers font saisies de mes condamnations sur mon compte et me harcèlent à propos de sommes folles que je suis bien incapable de payer. Il fait fréquemment 840 km aller-retour en voiture pour venir secrètement depuis sa propre propriété à Magny en Vexin dans notre propriété de la Mouhée où j’habite, qui appartient à la SCI. Il fait changer les serrures des bâtiments afin d’être le seul à pouvoir y pénétrer alors qu’il ne les entretient pas et que c’est moi qui suis obligé de le faire. Il vient avec des huissiers chargés d’expertiser les lieux, tout ça aux frais de la SCI, donc à mes frais puisque j’en possède le tiers. Il vient témoigner à la cour d’appel de Poitiers que notre mère (sous sa tutelle) veut qu’une bague de famille Lespinay ancienne dont j’ai hérité de mon père reste en possession de mon ex-épouse (contrairement à la loi), ce que les juges acceptent aussitôt, évidemment. Etc !
Cette tutelle devait rester secrète mais mon frère est bavard ! Il ne peut s’empêcher de se vanter auprès de moi de la procédure de mise sous tutelle en cours et je peux facilement deviner que j’en suis exclu. Sa complicité avec le juge éclate dans son mail du 9 décembre 2010 : « Je signale que le TGI de La Roche-sur-Yon diligente actuellement une enquête pour mettre Maman sous tutelle, à la demande de la gendarmerie de Chantonnay au vu des pressions que JP aurait exercées sur Maman ». Ceci dit, jamais la gendarmerie, qui me connait bien puisqu’il multiplie les dénonciations calomnieuses contre moi, ne m’a interrogé sur des pressions que j’aurais exercées sur qui que ce soit. Sans compter que dans cette enquête ne vaut rien puisqu’on n’interroge pas le plus proche de la personne à protéger : moi. Suite à ce mail, très inquiet de ce qui se trame dans mon dos, j’écris plusieurs fois au juge des tutelles, dont j’ignore alors le nom, pour lui demander si cette tutelle de ma mère est vraiment programmée. Il ne répond jamais ! Une preuve de plus qu’il entend bien mener sa tutelle sans me consulter, comme si j’étais son ennemi personnel. Le procédé sera condamné par deux tribunaux différents, l’un me déboutant et l’autre me condamnant (vous savez bien que même si à l’évidence je suis dans mon droit, la justice de gauche ne doit pas le reconnaitre…).
Mon frère et ma sœur demandent à leur comparse le juge s’ils peuvent enlever leur mère de la propriété car elle sera beaucoup mieux en leur compagnie au bout du monde (le Val d’Oise) que chez elle en Vendée avec moi qui la maltraite. Celui-ci, pas dupe que cette expulsion sert avant tout à libérer son château pour le vendre et s’enrichir à bon compte, acquiesce sans barguigner.
Fin novembre 2010, ayant reçu l’onction du magistrat, mes sympathiques frère et sœur passent à l’acte : ils enlèvent secrètement notre mère, 86 ans de sa demeure. Soit dix jours avant le vote qu’ils ont organisé devant décider la vente de cette demeure. Oesinger n’ignore pas la réalité de l’expulsion de la personne qu’il est censé protéger, pour deux raisons : d’abord je l’en informe prévoyant qu’elle va en mourir dans divers courriers (auxquels il ne répond pas), ensuite il transfère le dossier au juge des tutelles de Pontoise, la région où habite désormais ma mère par la grâce de son fils Charles.
II –Un autre comparse, Emmanuel Lafouge, notaire de famille, prend le relai : il multiplie les faux pour que je ne puisse m’opposer à la vente du château de ma mère !
Armé du soutien réconfortant de la justice, mon frère et ma sœur informent alors un autre comparse, le notaire de famille Emmanuel Lafouge, qu’ils ont le soutien de la magistrature et qu’ils peuvent tout se permettre car elle me hait d’une façon à peine croyable. C’est un « officier ministériel » véreux avec qui ils sont au mieux depuis la mort de notre père en 2008 car il lorgne la vente de notre propriété autant qu’eux. Pour parvenir à la vente du château de leur mère en dépit de son opposition et de la mienne à laquelle ils s’attendent bien que nous n’en ayons jamais débattu (lequel heureusement n’est toujours pas vendu aujourd’hui, grâce justement à mon opposition) ils concoctent ensemble une série de truandages. Ils ont raison de s’attendre à mon refus absolu, cette vente priverait pour toujours notre mère de son foyer qu’elle aime et occupe depuis 60 ans. A 86 ans, elle ne s’en relèverait pas. Il faut vraiment être totalement dépourvu d’affection envers sa maman pour programmer une telle horreur, « pour de l’argent ».
La machination se met en branle : le notaire, paré de son titre d’officier ministériel, convoque en son étude l’assemblée générale extraordinaire de notre SCI. Il n’est pourtant ni gérant ni associé dans cette SCI. Il n’y a aucun droit. C’est moi qui la gère de fait et c’est mon frère le cogérant en titre avec notre mère depuis la mort de notre père. La convocation est donc illégale. Je n’apprécie pas le procédé mais j’ignore l’étendue du complot. Je suis encore trop naïf pour voir en ce trio, tout simplement, des escrocs. Au point que, gentiment, pour ne pas amplifier le conflit inévitable avec eux si je leur cite leurs innombrables exactions et manipulations de notre mère commencées seulement quatre mois après de le décès de notre père, j’envoie à ma place un ami ex-juge paritaire chargé de les informer sur les règles de droit civil et de veiller à ce qu’ils ne les enfreignent pas.
Dans la convocation de Lafouge, je découvre un nouvel associé ! la fille adoptive de mon frère, tout juste 18 ans, qui aurait reçu de notre mère le cadeau d’une part de la SCI – et pas mes quatre enfants – sans que ni le notaire ni mon frère ne m’en aient jamais informé, moi associé porteur du tiers des parts. Cette part injuste n’a jamais été prouvée mais elle a un intérêt de taille pour mes nombreux adversaires : me faire croire que je suis désormais privé de la minorité de blocage de 33 % me permettant de m’opposer à toute décision de l’assemblée que je jugerait inique. En effet, avec cette seule part je n’ai plus le tiers des voix contrairement à mon frère. Il voit son droit de vote de 33 % augmenté de la voix de sa fille, constamment citée depuis douze ans comme votant pour lui.
L’escroquerie mortifère éclate : mon frère et ma sœur arrivent à la réunion sans leur mère mais avec ses pouvoirs sur 40 % des parts de la SCI.
Avec cette majorité écrasante, ils votent la vente du château « de sa part » ! La pauvre… L’ami qui me représente n’y voit que du feu (d’autant plus qu’il m’avouera avoir été séduit par la beauté de ma sœur et que, du coup, il la trouvait raisonnable et intelligente !). Par la même occasion, mes deux escrocs élisent mon frère gérant de la SCI familiale en dépit de ma candidature et bien qu’il ait déjà fait la preuve de son incapacité à gérer notre propriété. Les voilà à la tête de 90 % de notre patrimoine ! Le reste ce sont des terres. Le notaire ferme les yeux sur la mascarade et consigne les deux décisions dans son PV. Voilà, c’est officiel.
C’est ça la démocratie et le syndicat de la magistrature : entre les mains d’une majorité de médiocres assoiffée d’un pouvoir qu’ils n’ont jamais eu dans la vie réelle et qu’ils veulent retirer à la minorité de gens capables. Tout cela aux dépends d’un intérêt commun dont ils se contrefichent puisque, justement, ils sont médiocres…
Le ver est dans le fruit : mon frère, l’instrument de ma sœur, assoiffé du pouvoir qu’il n’a jamais eu de sa vie et prêt à se damner pour le garder, se damne ! En échange de la séquestration de sa mère qui va la conduire à une mort rapide, le voilà patron de notre propriété lui qui est sans emploi depuis trente ans. il le sera même après son décès programmé depuis 2010 comme nous allons le voir avec le testament (chapitre VI). Quant à moi qui habite sur place et gérais la propriété à la satisfaction de tous – même de mon frère qui en a témoigné par écrit ! – je me retrouve sur la touche, dépourvu de tous mes pouvoirs dont celui de la surveillance de la trésorerie de notre mère qui intéresse beaucoup mes adversaires et dans laquelle ils vont enfin pouvoir puiser. J’assiste, impuissant, au pillage de cet argent et à la décomposition de notre patrimoine, qui se poursuit aujourd’hui à la veille de 2023…
III – De nouveaux comparses apparaissent : Pascal Koerfer, l’avocat de ma mère, qui plaide en faveur de sa séquestration et des abus de faiblesse, le médecin Yannick Decruyenaere, une fripouille qui assiste à l’agonie de sa patiente sans broncher, les juges d’appel que je sollicite pour retirer à mon frère sa tutelle, qui la « déplorent » mais la maintiennent refusant de voir les abus de faiblesse qui la tuent et en plus travestissant mes propos.
Complètement perdue à 470 km de sa Vendée dans une chambre de 15 m2 chez un fils au cœur sec, côtoyant sa femme qu’elle déteste, notre mère découvre que ses enfants Charles et Élisabeth qui l’ont enlevée « pour son bien » n’ont aucune intention de la ramener chez elle à la Mouhée contrairement à leurs engagements. Même pas pour les vacances d’été comme elle en rêve. Pendant des mois, elle les supplie, elle supplie son médecin Yannick Decruyenaere, elle nous supplie mes enfants et moi quand nous venons lui rendre visite dans les hôpitaux où elle est placée sans me consulter, de la ramener chez elle. Je ne suis pas consulté, sinon je proposerais un hôpital en Vendée près du lieu où se trouvent ses amis, ses petits-enfants adorés et moi-même. Mon frère et ma sœur lui refusent cette joie et maintiennent son exil soutenus par le juge Claude Oesinger. Désespérée, Maman tombe en dépression sous nos yeux. Puis elle meurt à l’hôpital de Magny en Vexin, abandonnée de tous, sans même la présence de mon frère habitant sur place pour l’assister dans ses derniers moments ! Et sans la mienne puisqu’il s’est abstenu de m’aviser de son état critique causé par sa faute.
Je n’invente rien ! Leur avocate elle-même, Mme Véronique Gramond, témoigne de son attitude criminelle dans ses écritures remises au tribunal :
Quant à ma souffrance, celle de ma mère et celle de mes enfants face à sa mort annoncée, elle est reconnue par un tribunal qui pourtant me condamnait :
Dans ce texte, les juges condamnent Pascal Koerfer, l’avocat véreux qui a tout fait pour m’empêcher de ramener Maman chez elle alors qu’il était son avocat payé par elle, et pour la maintenir sous la tutelle de mon frère le plus longtemps possible tout en étant témoin des abus de faiblesse dont il profitait (13 885,18 € d’honoraires payés par sa « cliente » sans qu’elle le sache). A l’instigation de mon frère et ma sœur, ce salaud avait sans cesse repoussé par moult artifices le procès que j’intentais en cour d’appel. Il était aussi allé voir la juge des tutelles de Pontoise pour la circonvenir, ce qui n’était pas nécessaire, elle l’était déjà comme on va le voir. Si bien que mon frère est resté tuteur un an de plus avant que la décision ne fut rendue. C’était le 30 janvier 2013, un mois avant sa mort (8 mars 2013)…
Les juges condamnent aussi le juge Oesinger, qui m’a choisi comme ennemi sans me demander la permission se fichant totalement de l’effet collatéral : la mort de la personne que son devoir le chargeait de protéger.
Dans leur condamnation de juges honnêtes, ils ne m’ont pas oublié ! Vous savez bien… on ne peut donner raison à un Jean-Philippe de Lespinay, c’est inscrit dans le droit civil. Alors, j’ai été condamné. A 1 €. Comme ça, c’est une condamnation de plus qui restera associée à mon nom dans l’histoire.
Quant aux deux escrocs, le juge et l’avocat, ils continuent à juger et à plaider… C’est le système judiciaire français où un fonctionnaire qui s’est battu contre « l’élite » n’est jamais condamné.
Quant aux juges d’appel, leur arrêt est un mélange de vérités et de mensonges. Voilà à quel point la justice peut travestir les faits (faux et usages de faux) :
Jamais je n’ai mis en avant mes intérêts ! J’ai demandé la suppression de la tutelle pour faire cesser les abus de faiblesse commis sur ma mère, qui étaient susceptibles de la faire mourir (elle est d’ailleurs morte un mois après ce jugement). Mais, chose curieuse, nulle part dans l’arrêt, ces abus de faibles ne sont cités. Il est vrai que, si les juges en parlaient, ils auraient été obligés de les reconnaitre et ils n’auraient pu me débouter.
Et voilà un mélange de vérités et de mensonges :
En effet, reconnaitre que je n’ai pas été avisé de la tutelle, c’est bien. Bravo. Me débouter car j’étais en conséquence hors délai de quelques jours pour faire appel, ce n’est pas bien, ce n’est plus de la justice. Mais oser ajouter que j’étais « identifié » comme étant la cause des troubles familiaux par mes frère et sœur alors que c’est moi qui les identifiais comme tels et faisais appel contre ces troubles, j’enrage ! Vous avez sous les yeux un jugement qui s’appuie sur des faux et l’usage de faux.
IV – Les témoignages de la mise à mort programmée de ma mère
Mail de mon frère Charles du 8 septembre 2011 à mes enfants et moi : « Qu’elle regrette La Mouhée [le château qu’elle habite depuis 60 ans en Vendée] ne change rien à son état et au choix qui a été fait pour y faire face […] Maman est déprimée par cette situation dont elle est tout à fait consciente. Elle est tracassée par la gêne qu’elle nous occasionne. Chaque appel téléphonique, chaque discussion qui ravive son attachement à La Mouhée lui font du mal puisqu’elle tombe immédiatement en profonde dépression et que nous devons la ramasser à la petite cuiller, sécher ses larmes et lui redonner du tonus. […] Cessons donc de la tenter avec un retour impossible […] arrêtez d’importuner Maman au téléphone en lui faisant allécher un retour à La Mouhée, qui est impossible […] Maman vit maintenant au moulin [chez mon frère à Magny en Vexin] et nous ne reviendrons pas là-dessus, dans son intérêt et afin qu’Elisabeth et moi puissions l’aider. » …à mourir au plus vite.
Mail du 12.09.2011 de ma sœur Élisabeth à mes enfants : « Grand-Maman n’est plus en état de vivre seule un instant. Si Charles quitte la pièce, elle le suit tant l’idée de la solitude l’angoisse. »
Mail Charles du 9 mai 2011 : « Evitez de lui parler de La Mouhée. Cela la déstabilise. Après, elle se croit à La Mouhée et perd la tête. C’est ce qui est arrivé lors de sa dernière chute. Elle s’est crue à La Mouhée, pas malade, et a voulu se lever pour quitter sa chambre et aller à la cuisine. Il faut lui rappeler souvent, hélas, qu’elle se trouve à l’hôpital et qu’elle a été opérée. »
Mail Charles du 10 mai 2011 : « on ne lui parle pas de La Mouhée car elle s’y croit toujours, oublie l’hôpital et fait des bêtises »
Mail de mon fils du 16 mai 2011 à toute la famille : « Grand-Maman, on l’aime de tout notre coeur et voir cela, ça nous déchire ! Elle voulait partir avec nous hier, elle pensait qu’on la ramenait à la Mouhée ! On en avait les larmes aux yeux, c’était vraiment dur… […] Même si je ne suis que son petit-fils, il y a une chose que je sais et dont j’ai la conviction : elle aurait préférée 1000 fois rester à la Mouhée, même si c’était risqué, chez elle, que de d’être à côté de Paris, dans un hôpital toute seule loin de tout le monde, sans repères, et complètement perdue ! Ca me fend le coeur. […] pourquoi ne pas l’avoir laissé à la Mouhée avec une personne qui s’occupe d’elle régulièrement avec des soins à domicile ? » : pas de réponse des deux bourreaux. Mais Élisabeth téléphone à une de mes filles et me traite de fou dangereux.
Mon mail à mes cousins Rougé du 6 octobre 2012 : « Quand j’ai eu Maman au téléphone hier elle m’a demandé “Jean-Philippe ! Où es-tu ?”. Je lui ai répondu : “à la Mouhée, Maman.” Alors, elle s’est mise à pleurer en disant ”Comme c’est bon de t’entendre. Tu es si gentil de m’appeler. Je suis si loin… si seule…” puis elle a bredouillé une phrase incompréhensible. Diane et moi nous en avions les larmes aux yeux. Je lui ai alors demandé – une fois de plus – si elle avait envie de revenir à la Mouhée. Elle m’a répondu en chuchotant : Oui…”. Et cette scène se répète quasiment chaque fois que je l’ai au téléphone, quand elle me reconnaît ou parvient à m’entendre car elle est à moitié Alzheimer et presque sourde. »
Compte-rendu de ma visite à ma mère du 18 mai 2011 dans un hôpital que j’adresse à la famille : « nous avons décidé de partir. Alors, elle nous a demandé de l’emmener avec nous ! Elle nous en a suppliés ! Elle voulait retourner “chez elle”. Il a fallu que ce soit moi, celui qui n’a jamais voulu qu’elle quitte sa maison avec tous ses souvenirs dont ceux de Papa, qui la raisonne et lui dise qu’il fallait qu’elle reste, le temps de guérir et remarcher. »
Le 15 août 2011, Charles me confie au téléphone « qu’il vient de découvrir que Maman est dépressive et que l’hôpital lui donnait des médicaments contre la dépression ! Si on ne lui en donne pas, le soir elle sanglote en disant qu’elle a peur… »
Concernant la fripouille Decruyenaere :
- mon compte-rendu du 6 octobre 2012 adressé aux cousins Rougé : « Il y a quinze jours, Diane et moi nous sommes allés voir Maman et nous avons rencontré Mme Devaqué la directrice de la maison de retraite de Maman [EHPAD St Clair sur Epte]. Je lui ai demandé de parler au médecin pour avoir son avis sur sa santé et un retour temporaire de Maman à la Mouhée. Elle m’a dit qu’il n’y avait aucun problème, il allait me rappeler. Aucune nouvelle… Je l’ai rappelée plusieurs fois. Elle a fini par me donner son nom et son téléphone : c’est le médecin de Charles, M. Decryenaere ! Je l’ai appelé aujourd’hui. Sa secrétaire m’a répondu de sa part : il ne souhaite pas vous parler ! Ce médecin refuse de me parler de ma mère ! Elle est donc clouée dans un endroit où elle est malheureuse, loin de l’endroit où elle serait si heureuse. Je n’en reviens pas de l’étendue de la conspiration ! Tout ce que touchent Charles et Elisabeth se transforme en ordure… »
- un mail de Charles du 13.02.2012 : “Le Dr Decruyenaere vient de m’appeler (et de me réveiller). Il est venu voir Maman à 23h30 suite à ma demande réitérée depuis plusieurs jours […] Il a constaté qu’elle avait une infection pulmonaire et estimé que l’on ne pouvait pas la laisser comme ça une minute de plus.
- Le 6 novembre 2012, je lui adresse un recommandé puisqu’il refusait de me recevoir, moi le fils de sa patiente : « Dr Decruyenaere, je veux que ma mère revoie son domicile avant de mourir et qu’elle y habite si elle le demande. Nous ferons ce qu’il faut pour l’assister. C’est là qu’elle doit mourir et non dans un endroit perdu loin de tous. » Il n’a pas répondu. C’est le médecin de mon frère… Lequel lui a donné instruction de ne pas me répondre quand je demande si notre mère est en état de revenir chez elle en Vendée. J’exècre ce médecin insupportablement malhonnête, qui a craché sur son serment d’Hippocrate, méprisé sa patiente et contribué à sa mort, finalement un médecin assassin. Le dicton se vérifie une fois de plus : qui se ressemble s’assemble !
Mes enfants ont également tenté de fléchir Claude Oesinger, en pure perte :
Il n’a pas répondu…Point d’orgue : l’insupportable mail de mon frère matricide Charles, fourbe et menaçant, adressé le 10 octobre 2012 à mes enfants et moi-même, où il a le culot en plus de prendre pour témoin de moralité sa sœur Élisabeth, la source du matricide obsédée par l’argent de sa mère :
V – Nous sommes impuissance face à une armada d’escrocs qui se bat pour protéger qui ? Mon frère et ma sœur ? Ou le juge Oesinger dont la corruption criminelle est devenue trop visible grâce à mon blog ? En effet, s’ils sont condamnés, lui aussi ! Ils sont indissociablement liés.
Vous constaterez que nous avons tout fait pour ramener ma mère chez elle et que mon frère et ma sœur ont tout fait pour s’y opposer alors qu’ils étaient bien conscients de la faire souffrir et de l’affaiblir dangereusement en s’opposant à ses désirs légitimes. Donc à la pousser à la mort. Ils étaient bien conscients également que tout le monde autour d’eux étaient témoins de leur attitude criminelle.
Face à cette obstruction, mes enfants et moi nous sommes découverts horriblement impuissants. Mon frère devenu tuteur avait tous les pouvoirs sur ma mère et en abusait joyeusement. Sans emploi ni responsabilité depuis trente ans, c’est un faible toujours malheureux de ne pas atteindre ses buts, un petit frère que je protégeais de mon affection de grand frère mais qui me jalousait sans le savoir ce qui explique sa guerre contre moi au départ incompréhensible. Il se cramponnait à sa toute puissance toute neuve obtenue par les votes de sa sœur – la préférée de notre mère ! – qui voulait de l’argent. C’est-à-dire la vente de la maison de sa mère libérée de son occupante. Charles refusait de perdre ce rôle inespéré s’il la ramenait vivre chez elle.
Sa folie s’est déchaînée un jour dans un l’hôpital, parisien alors qu’elle résidait dans le 95, où il avait secrètement placé ma mère pour que nous ne puissions la voir. Mais j’avais cru deviner l’adresse, tout près du domicile de ma sœur qui n’avait plus à se déplacer pour la voir. Après avoir parcouru 430 km depuis la Vendée sans certitude de la trouver au bout, je me suis présenté à cet hôpital avec mes enfants. Ma sœur était là, avec ses deux filles. Bingo ! Elle a aussitôt téléphoné à mon frère. Alors, se réclamant de son titre de tuteur et du soutien du juge des tutelles, il a menacé la réception de l’hôpital de faire intervenir la police si nous y restions une minute de plus ! Seul un médiocre peut prétendre des choses pareilles aux dépends de la joie de sa propre mère. Alors, sur ses ordres, les infirmières nous ont jeté dehors comme des malfaisants, empêchant une vieille dame de recevoir la visite de ses petits-enfants et de son fils dont elle avait un besoin vital.
Ma mère à l’hôpital en juillet 2011, huit mois après son exil
Inquiet de la dégradation de la santé de ma mère et de la façon dont mon frère la déplaçait d’hôpital en hôpital sans me le dire pour que je ne puisse la voir (cela lui rappelait trop la Mouhée où elle vivait et elle était alors « à ramasser à la petite cuillère »), j’ai alerté tous les responsables possibles pour parvenir à la sauver :
- Le procureur de la République de la Roche sur Yon auprès duquel j’ai porté quatre plaintes contre mon frère et ma sœur dont voici un extrait (10 juillet 2011) : « A cause de son déménagement néfaste, ma mère est maintenant très amoindrie, elle a perdu sa mémoire et risque de mourir beaucoup plus tôt. Je me bats pour qu’elle revienne finir ses jours chez elle à la Mouhée. » Aucune réponse ! Ma mère peut mourir.
- Les juges des tutelles de Pontoise qui avaient pris la suite d’Oesinger puisque ma mère habitait désormais le 95. Je leur ai adressé plusieurs lettres en 2012, signalant les abus de faiblesse à répétition commis par mon frère et ma sœur en train de la tuer à petits feux, réclamant une confrontation avec eux. Deux extraits de ces lettres : « Vous savez pourtant que nous attendons depuis des mois l’autorisation de voir ma mère et, surtout, de lui permettre de voir sa famille avant de mourir. » et « Si je vous comprends bien, ma mère peut donc mourir prématurément ». La mort de ma mère était bien au centre de mes préoccupations. Bizarrement, ces juges des tutelles se succédaient sans cesse, mois après mois, sans avoir le temps d’organiser la confrontation que je réclamais, m’obligeant à répéter mes requêtes. Je me suis toujours demandé si cette valse des étiquettes n’était pas due à la volonté de la magistrature ennemie de parvenir à placer là un juge des tutelles malléables qui accepterait de ne pas reconnaitre les abus de faiblesse par trop évidents. En effet, la juge des tutelles que j’ai fini par rencontrer, outre que je n’avais jamais vu une magistrate aussi insignifiante, repoussante, mal fagotée et mal installée dans un dépotoir bordélique, s’est avérée bien plus malléable que ses prédécesseurs (toutes des femmes). Alors que je venais de Vendée avec mon avocat pour cette confrontation essentielle, soit 940 km aller-retour, elle n’en avait pas l’intention. Elle nous a reçus l’un après l’autre ! ça s’appelle chez les magistrats corrompus « débat oral et contradictoire ». Elle a malgré tout engueulé mon frère – il me l’a confié lui-même en sortant tout blanc de son entrevue avec elle – pour l’absence des pièces témoignant de sa gestion. Quand ce fut mon tour accompagné de mon avocat Olivier Foucher, elle m’a écouté sans un mot totalement neutre. Puis elle s’est s’engagée à rendre sous 15 jours son verdict sur les abus de faiblesse. En fait, pour ne pas avoir à le rendre tellement il devait être accablant, elle a attendu plusieurs mois que ma mère meure. Nous n’avons jamais reçu ce jugement. Ô combien elle était malléable ! Une preuve de plus de la stupéfiante collusion des juges en faveur de deux matricides.
Quoique, qui voulait-on protéger ? Mon frère et ma sœur ? Ou le juge Claude Oesinger qui par sa complicité avec eux était le vrai criminel ? Les condamner eux, c’était le condamner lui. La horde des fonctionnaires ayant capté le pouvoir en France ne pouvait accepter ça. Donc, pas question de condamner mon frère et ma sœur. Avec les innombrables truandages qui ont suivi. C’est ça la justice en France.
Ma mère avec ma fille en février 2013, un mois avant sa mort…
Mon frère et ma sœur ne peuvent donc prétendre qu’ils ne s’attendaient pas au décès de leur mère qu’ils étaient en train de causer. On va voir ci-après qu’au contraire il était bien programmé.
Quant aux deux escrocs, le juge et l’avocat, ils continuent à juger et à plaider… C’est le système judiciaire de fonctionnaires à la française.
VI – Le notaire Lafouge complice de recel successoral !
En 2010, pour équiper la future chambre de ma mère chez mon frère, sa sœur et lui assistés de leurs conjoints emportent un certain nombre de meubles pris dans le château familial. Ils y sont toujours en 2022. Puis, le 11 mai 2012, ils condamnent le château emportant la clé pour que je ne puisse plus y pénétrer. Sur la porte mon frère, se parant du titre de « tuteur », a collé cette affiche infâmante :
La procédure en cours, c’est sa demande en urgence de mon expulsion par un référé. Quand il va perdre et se retrouver condamné en tant que tuteur et gérant de notre SCI, la porte restera fermée… Je ne vais pas vous faire languir sur les raisons de cette vexation car elles vont expliquer les évènements qui suivent : ils ont pillé le château et ne veulent pas que je le découvre. Il ne faut donc pas que j’y entre. Ils ont emporté chez eux tableaux, meubles, argenterie, plats armoriés, bibelots précieux, bijoux, les diamants qui m’étaient réservés, etc. Sans que je m’en aperçoive alors que j’habite en face à 100 m de là. Ils ont du faire ça de nuit. Des commissaires-priseurs vont en retrouver une toute petite partie chez eux en 2017, ce qui suffit à prouver leur recel successoral.
Etant donné qu’ils ne me fournissent aucune explication, je ne comprends pas ce refus de me remettre la clé alors que c’est moi qui entretiens le château et surveille son état. Je la réclame à cors et à cris. Un jour, ils finissent par la remettre devant moi au notaire Lafouge (leur complice), le laissant libre de me la confier s’il le veut. IL NE VEUT PAS ! Il la place sous mes yeux dans son tiroir. J’en suis éberlué. Lui qui me dira en 2022 qu’un notaire ça se contente d’enregistrer des documents comme un greffier (chapitre suivant) il vient de franchir une frontière.
Extrait du PV de liquidation-partage du notaire Lafouge du 4 juin 2013 :
Les exigences de mon frère et ma sœur pour consentir à me remettre une clé qui ne leur appartenait pas étaient bien entendu inacceptables. C’était calculé pour que je laisse tomber mais là n’est pas la question : ce PV qui fait foi aux yeux du monde représente l’aveu officiel que les clés du château étaient bien entre les mains de Lafouge et qu’il ne me les a pas données, sans explication. Au point que je fus contraint de le faire consigner dans son PV.
Le notaire de la succession, donc MON notaire, savait qu’il y avait eu vol et ne voulait pas que je le découvre.
Le notaire Emmanuel Lafouge est donc complice du recel successoral de ces deux clients ! Une faute déontologique extrêmement grave que j’ai dénoncée cette année auprès de deux instances ordinales des notaires.
Si j’avais su que le château avait été pillé j’aurais accepté leurs conditions pour pouvoir y entrer et là, on aurait bien ri ! Car il était inenvisageable pour eux que je découvre leurs vols et les confondent. Ils ne pouvaient pas me donner la clé.
Au surplus, le problème que posait cette clé pour mes trois adversaires était existentiel : notre mère venait de mourir, il fallait organiser la petite réception traditionnelle dans le château après l’enterrement pour accueillir tous ceux qui aimaient notre mère et notre famille, dont certains venaient de loin. Mais s’ils ouvraient le château, je risquais de demander publiquement la clé et ils auraient été obligés de s’exécuter pour éviter le scandale ! Comme il n’en était pas question, sa sœur et lui ont organisé, toujours « en faisant abstraction de ma personne » comme le disait joliment le juge de référé chargé de mon expulsion, le plus pitoyable enterrement qu’ait jamais connu les Lespinay, dans une chapelle de village suivi d’un pot économique dans une petite salle du même village. Rien à voir avec l’enterrement de notre père et encore moins avec celui de mon arrière-grand père où une foule traversait lentement la ville derrière son magnifique corbillard tiré par deux chevaux noirs emplumés. Uu point qu’un commentateur plaisantait récemment en présentant les photos anciennes de ce spectacle : « Et là, vous voyez l’enterrement de la reine-mère de Chantonnay, le Marquis de Lespinay ».
En 2014, lassé d’attendre, j’ai fini par payer un serrurier pour entrer dans le château. Et c’est là que j’ai découvert le pillage. J’ai réclamé le retour des biens à mes frère et sœur puis, comme ils ne réagissaient pas, j’ai enjoint à Lafouge d’exiger ce retour en tant que notaire de la succession. Silence total, sa stratégie habituelle de corrompu. Alors j’ai porté plainte pour vol, plainte classée sans suite, enquête remise à mon avocat dépourvue de leurs auditions, etc. etc. La routine, quoi !
VII – Falsification du testament pour cacher les vols !
Le 4 juin 2013, soit trois mois après le décès de notre mère, visiblement très affectés par cette perte cruelle, mon frère et ma sœur présentent à leur complice notaire Lafouge, qui l’accepte immédiatement, un testament trafiqué par leurs soins. Il est concocté depuis 2010, soit avant que ma mère quitte la Mouhée, donc avec une arrière-pensée sur la proximité de son décès… A l’époque, il était rédigé comme ci-dessous avec les commentaires de mon frère arborant fièrement son titre « d’exécuteur testamentaire » non confirmé par sa mère quand elle avait toute sa tête. Ce titre s’ajoute à ceux qu’il a déjà usurpé grâce à sa sœur : gérant de notre SCI, tuteur de sa mère, fondé de pouvoir de sa mère. Comblé de tant d’honneurs, c’est assurément un homme intègre.
Voilà donc le testament de notre mère, rédigé par mon frère (et ma sœur) le 8 décembre 2010 :
Comme vous pouvez le voir au milieu, apparaît clairement le legs d’un samovar auquel je tenais beaucoup. Ma mère ne l’avait pas oublié (de toute façon, elle m’avait rédigé une attestation). Vous allez voir qu’il disparait dans le testament ci-dessous daté de 4 jours auparavant, remis en 2013 au Notaire Lafouge. Il est remplacé par la mention « je lègue sur ma quotité disponible », une humiliation envers moi car elle signifie que ma mère me déshérite sur un quart de la succession au profit de mes frère et sœur qui l’ont martyrisée.
Non seulement l’écriture est mal assurée et laisse entendre que son auteur a été forcé, mais on voit qu’il y a eu effaçage du don du samovar sur le document pour laisser la place à la « quotité disponible » ! C’est donc bien un rajout, par essence postérieur au 8 décembre 2010, donc antidaté au 6 octobre 2010. Or, après depuis fin novembre, ma mère vivait chez mon frère sous son étroite férule. Il lisait son courrier, ne lui transmettait pas mes lettres, ne me transmettait pas les siennes, m’empêchait de lui téléphoner, écoutait ses communications téléphoniques au point qu’elle chuchotait quand elle voulait me dire de venir la chercher pour la ramener à la Mouhée, etc. Un excellent climat propice au stress qui l’a tuée, qui explique que mon frère et ma sœur n’ont pas osé lui demander en plus de réécrire ce testament aussi contraire à ses volontés en y rajoutant le samovar.
Donc, sur la 4ème part à partager entre nous trois, ils prennent tout. Le notaire Lafouge ferme les yeux. Si ça se trouve, c’est lui qui a suggéré ces contrefaçons car elles sont sans risque : il a pour mission « d’en haut » de les accepter. Le testament sera entériné tel quel par la « justice », quel que soit son aspect.
Bien entendu, dans ce testament trafiqué on ne retrouve quasiment rien des testaments précédents de notre mère. Le dernier date de seulement deux ans auparavant quand elle avait toute sa tête. Il faisait huit pages avec beaucoup de tendres commentaires de notre mère dont celui-là :
La pauvre… Comme elle a été trahie par ses enfants Charles et Élisabeth ! Non seulement ils l’ont tuée mais notre père est mort avant elle et cela a été le signal d’une machination sordide contre elle et moi. J’espère qu’elle ne se retourne pas dans sa tombe et que sa foi en Dieu sera récompensée.
Tous les biens de valeur que mes parents me léguaient dans ces testaments ont disparu (diamants, argenterie, bibelots, plats armoriés, etc.). De même qu’ils ont disparu du château de la Mouhée pendant que ma mère était séquestrée au loin. Ils sont aussi absents des « prisées » faites chez eux par les commissaires-priseurs ! Où sont-ils passés ? Pas chez moi en tout cas. Cela aussi, Lafouge-le-Corrompu ne l’a pas vu. Il a dû avoir sa part.
VIII – Falsification du partage des terres par le notaire qui ampute ma part pour la donner à mon frère
Le procès en succession qui m’a condamné à 7.000 € excluait notre SCI, 90 % de la valeur de notre patrimoine. Restait les terres et les biens meubles installés dans les bâtiments de la SCI. Celle-ci a été placée hors héritage par le trio mon frère-ma sœur-Lafouge. Je ne sais pas encore pourquoi. Peut-être car cela donne à ses gérants un pouvoir sur la totalité de ses bâtiments, aussi long que la vie de cette SCI. Sauf qu’ils la laissent s’écrouler, refusent de prendre des locataires, parlent de tout vendre tout en refusant sa dissolution ! Gérée comme ça, elle ne nous rapporte pas un rond. Quelque chose m’échappe… Si quelqu’un peut m’expliquer l’intérêt de la chose, je suis preneur.
Le 12 octobre 2022 j’ai porté plainte contre Lafouge pour fautes déontologiques graves et répétées, au titre du fameux décret du 17 juin 2022. Auprès du médiateur du notariat à Paris et auprès du syndic de la chambre des notaires à Poitiers (qui est chargé de la discipline au sein des notaires de la région). Le médiateur m’a déjà répondu que ce n’était pas son travail de s’occuper de la déontologie des notaires et que, par ailleurs je parlais mal au procureur général de Poitiers Eric Corbaux. Mais, de quoi il se mêle !
Quant au syndic de Poitiers, il ne m’a pas répondu. C’est le président qui m’a répondu, qu’il allait consulter Lafouge. Or, à chaque fois que j’ai écrit à une chambre des notaires le président est allé consulter Lafouge et est revenu en me disant que c’était un brave notaire à qui il ne voyait rien à reprocher, bien entendu sans analyser aucune de mes accusations et les preuves associés… Exactement comme le Conseil Supérieur de la Magistrature. Mais le Président a été plus sournois : il a mis comme objet de sa lettre « Succession de Lespinay » comme s’il s’agissait d’une plainte banale envers des héritiers. Je lui ai répondu aussitôt de bien vouloir mettre dorénavant dans les lettres qu’il m’adresse l’objet suivant : « Plainte déontologique contre le notaire Emmanuel Lafouge », conforme à la réalité. Je commence à avoir des doutes sur son intégrité…
Suite à ces lettres, j’ai pu rencontrer Lafouge en octobre 2022 et faire le point avec lui. J’ai commencé par lui rappeler les falsifications du testament qu’il a couvertes en tant que notaire de la succession. Il ne répond pas que ce testament est irréprochable ! Non, il biaise. Il déclare « qu’il n’est pas juge », qu’en tant que notaire il est tenu d’accepter le testament tel quel, qu’il ne peut s’opposer aux clients qui le lui ont remis. Lesquels, il oublie de le préciser, sont ses clients personnels, pas moi, le troisième héritier de la succession.
Je lui rappelle alors les prisées de commissaires-priseurs qu’il m’a adressées, qui sont dans son PV de difficulté et qui attestent du recel successoral commis par ses deux clients. Là encore, ils ne conteste pas. Il ne peut pas, mon frère avoue lui-même receler des biens de la succession :
Même leur avocate Véronique Gramond confie maladroitement aux tribunaux chargés de régler la succession de nos parents :
« Leurs estimations sont annexées au procès-verbal de Maître Lafouge » : en dépit de cette phrase révélatrice du recel soulignant les prisées et expliquant où les trouver, c’est-à-dire dans le PV dit « de difficulté » source du procès, qui contient des pages de photos montrant les biens de la succession retrouvés chez eux, les juges prétendront n’avoir aucune preuve des vols et me condamneront pour procédure « abusive et dilatoire » ! Et mes cohéritiers gardent les biens volés. Je suis parti en cassation sur cette condamnation, sans illusion…
Face à ces preuves accablantes, Lafouge répète qu’il n’est pas juge, que son rôle consiste à enregistrer des documents, comme un greffier.
Le viol des volontés de mes parents et le massacre de leur fils aîné par Lafouge ne va pas s’arrêter là. Comme je le décris dans cet article il a remis au tribunal des partages de l’héritage qu’il ne m’a jamais soumis. Et pour cause ! Ils me déshéritent en partie, mon frère étant outrageusement favorisé.
IX – Vous devez vous dire : mais qu’a-t-il pu bien faire à son frère et à sa sœur pour mériter ça ?
Quand on voit cette série extraordinaire d’agressions interminables contre moi, on ne peut que penser : mais qu’a-t-il fait à son frère et à sa sœur ? Et bien, rien… Jusqu’à la mort de mon père, tout allait bien entre nous. Nous nous appelions frérot et sœurette, nous chantions à plusieurs voix avec Maman dans la cuisine en riant pendant qu’elle préparait le repas, je recevais ma sœur avec mon premier foie gras (trop salé !), nous allions nous balader et nous baigner dans le lac de Moulin Neuf, nos enfants jouaient ensemble.
Mais… au fond d’eux-mêmes ils commençaient à être exaspérés par l’affection débordante que me témoignait notre mère. Il faut dire que, depuis mon arrivée à la Mouhée fin 2005 j’étais pour eux le bon fils dont ils avaient toujours rêvé. Je réglais leur télé, déposais leur poubelles à la déchetterie, promenait leur chien, faisait des petits travaux pour eux, tondait des hectares de pelouses, entretenais les allées, taillais les rosiers, recevais les fermiers et les artisans, trouvais la solution pour percevoir enfin des loyers d’un locataire sans le sou qui occupait la quasi-totalité de nos bâtiments, pour accueillir de nouveaux locataires, pour forcer un fermier à accepter les augmentations légales de son fermage. J’empruntais 10.000 € garantis sur les loyers pour refaire un vaste toit. Notre trésorerie était devenue florissante, alors qu’avant mon arrivée mes parents mettaient la main à la poche pour entretenir leur propriété. Je faisais tout cela de bon cœur, tout heureux de faire plaisir à mes parents auprès de qui je n’avais en fait jamais vécu sauf dans ma tendre enfance. Ma mère m’adorait. Papa était moins démonstratif et surtout plus vieux mais il ne me quittait pas des yeux à travers la fenêtre pendant que je tondais et nous échangions des petits signes en souriant.
Quand il est mort, en mars 2008, le changement d’ambiance a été radical ! Il a suffi de quatre mois pour que mon frère et ma sœur me déclarent ouvertement la guerre et commencent à abuser de la faiblesse de notre mère. Nous avions organisé une grande réunion de famille à la Mouhée, où venaient des cousins issus de toute l’Europe. Mon frère, l’historien de la famille, devait faire un exposé sur notre ancêtre le Trésorier Jean de Lespinay. Ma sœur et moi nous devions installer les tables, les chaises, disposer les généalogies pour tous, animer la réunion, etc.
Le jour dit, je me suis retrouvé tout seul ! Pas de frère, pas de sœur. Ils étaient bien venus, mais la veille pour endoctriner Maman, puis ils étaient partis. L’endoctrinement était réussi : ma mère a refusé de sortir de sa chambre pour rencontrer ses cousins et neveux, blasphémant : « on s’en fiche des Lespinay ! ». Mes yeux me sont sortis de la tête. Je lui ai demandé si elle répéterait ça devant son époux s’il était encore vivant. Heureusement le problème s’est résolu quand des nièces sont venues toquer à sa porte. Elle a ouvert, penaude mais contente de les voir, puis elle a fini par aller dehors rejoindre la foule des membres de la famille, tout heureux de la voir apparaître. Quant à moi, j’ai d’abord du expliquer cent fois, très gêné, pourquoi Charles et Élisabeth n’étaient pas là alors que je n’en savais rien. On me répondait qu’on était venu d’Autriche ou de Londres et qu’ils pouvaient bien venir de Paris. Puis j’ai du improviser un discours sur Jean de Lespinay dont à l’époque je ne savais rien (erreur réparée depuis).
Je crois que mon frère et ma sœur, se découvrant une jalousie commune, on vu cette manifestation voulue et organisée par moi comme une ode à ma gloire. Il fallait que ça cesse !
Et puis, je contrôlais la gestion des sous de notre mère sur lesquels ma sœur lorgnait. Il fallait que je descende de mon piédestal ! Alors, tous les deux, ils ont entrepris de me discréditer dans le plus grand secret. Ma mère adorant « sa seule fille » l’écoutait favorablement sans rien me dire. Comme je ne savais rien, je vaquais en leur laissant le champ libre. Peu à peu, ma mère m’a retiré tous mes pouvoirs les cédant à mon frère qui, incompétent, ne faisait rien… J’étais profondément blessé de son soudain manque de confiance qui se révélait à de petits détails (elle n’oubliait jamais de fermer sa porte à clé avant d’aller faire des courses pour que je ne puisse consulter ses comptes, sur ordre de Charles et Élisabeth !).
Je peux écrire un livre sur les persécutions dont j’ai été l’objet de leur part entre 2008 et 2022 mais je vais m’arrêter là…
A la lecture de ce qui précède, vous comprendrez que jamais notre conflit familial n’aurait été aussi loin si la justice de gauche, les petits juges rouges, avaient été absents de notre territoire !